Est-ce que ça vous arrive de vous dire que vous n’êtes pas capable de faire ce que vous auriez envie? Que ce n’est pas pour vous pour une raison X ou Y, que vous êtes vraiment trop con, ou encore que personne ne voudra jamais de vous?
C’est le moment de voir comment transformer ce dialogue interne qui vous pourrit la vie pour enfin mettre fin à l’auto-sabotage et (re)devenir libre de faire ce qui vous fait vraiment plaisir!
On pense trop!
Vous avez remarqué qu’en général on ne choisit pas ces pensées, elles surgissent toutes seules comme ça, sans même qu’on s’en rende compte. On pense à quelque chose qu’on aimerait réaliser et -pop!- « Non mais t’y crois vraiment à ton truc là, comment veux-tu parvenir à un truc pareil? »
Ce dialogue intérieur est un automatisme.
Un automatisme est une habitude rentrée dans l’inconscient et qui n’a plus besoin d’aucun contrôle, d’aucune pensée pour se produire.
Si vous avez déjà essayé d’arrêter de penser, en pratiquant la méditation par exemple, vous avez vite remarqué que ces pensées surviennent tout le temps et qu’il est très difficile de les couper! Cette pratique à moyen et long terme vise à atténuer ce dialogue interne, à couper les pensées parasites au maximum.
A plus court terme, car cela ne dure souvent que le temps de faire l’expérience, vous pouvez fixer un point pendant quelques minutes, ce qu’on utilise beaucoup en hypnose et que vous pouvez découvrir avec un support audio dans mon guide à télécharger en bas de page.
Une autre technique, un peu plus surprenante, consiste à immobiliser sa langue quelques minutes. Etonnamment, on trouve assez rapidement un état méditatif, on fait le vide, tout est plus calme, le mental s’apaise et ça fait du bien, mais à la sortie de l’expérience ce brouhaha incessant revient très vite.
Comment en arrive-t’on là?
L’inconscient, comme on le définit vaguement aujourd’hui, c’est « tout ce qui n’est pas conscient ». Vaste affaire.
Ca fait un peu schizophrène dit comme ça, mais on peut dire ici que c’est cette partie de vous qui apprend d’une autre manière que votre partie consciente, mais surtout toute seule, c’est du freestyle! Elle apprend tout ça en roue libre, personne ne lui dit jamais si elle a bien appris ou pas, personne ne la corrige.
Cette partie de vous, votre inconscient, est plein de bonnes intentions mais n’a jamais eu aucun cadre : l’hypnose permet donc de lui en donner un, de lui dire « là tu as fait ça, je comprends que ça partait d’une bonne intention, mais en fait ça ne marche pas, donc il faut le réapprendre ».
Il faut aussi comprendre que ce dialogue intérieur est une illusion, il n’existe pas : tout comme les images que vous « voyez » quand vous fermez les yeux, ben vous ne les voyez pas avec vos yeux ce n’est pas une hallucination, c’est dans votre tête comme cette petite voix. Pareil pour les rêves ; ils ont beau être faits d’images, de sons, de sensation, tout ça reste de l’imagination.
Ce ne serait pas un problème si c’était utile mais là, c’est chiant ; ça atteint votre motivation donc ça vous empêche d’agir, et ça atteint aussi l’image que vous avez de vous qui au final est complètement déformée.
Alors non seulement c’est chiant de se faire rabaisser tout le temps, mais en plus ces phrases sont réellement de l’auto suggestion négative inconsciente, de l’auto-hypnose négative dont vous ne vous rendez même pas compte, ah! Donc ici le but est de se servir de l’hypnose pour vous… déshypnotiser!
On va donc voir dans quelques instants comment désactiver ce côté chiant. Une fois que c’est désactivé et ce par vous-même, vous aurez toute la liberté et la possibilité de créer autre chose, tout aussi bien par vous même, de plus constructif et positif.
Étape 1 : conscientiser votre dialogue intérieur
Quand vous vous surprenez à vous dire une phrase négative, quand vous surprenez cette petite voix qui vient vous dire quelque chose de décourageant (le plus souvent), eh bien notez-le, dites vous « Tiens je viens de me dire ça j’ai repéré! »
Si vous ne repérez pas ce dialogue intérieur vous ne pourrez simplement pas agir dessus!
Etape 2 : examinez votre dialogue intérieur
Une fois que vous avez spotté votre petite phrase assassine, vous allez mettre pause dessus, pour la réécouter et l’examiner, la décrire.
Admettons que cette voix vous dise « T’es vraiment un naze! », voici les différents paramètres auxquels prêter attention :
- le volume : cette voix parle-t’elle fort ou plutôt bas, est-elle en train de crier, parler normalement, chuchoter?
- plutôt grave ou aigüe?
- vient-elle de l’intérieur de vous ou de l’extérieur? On encore d’une dimension parallèle après tout…! 🙂
- la localisation : est-elle plutôt à votre droite, gauche, haut, bas?
- le ton et l’émotion : inquiet, agressif, rassurant, joyeux, méprisant, triste…?
- qui parle? j’ai dit « t’es naze » mais vous pouvez aussi vous dire « je suis naze ». Dans le premier cas, ça peut être vous bien entendu, mais aussi un prof ou un parent.
- quelle image est associée à cette voix, voyez vous un visage, un animal, une forme, ou autre chose?
- comparez cette phrase avec vos pensées de d’habitude, quelles différences ou points communs trouvez-vous?
- comment réagissez-vous quand vous l’écoutez, qu’est-ce que ça vous fait d’entendre ça?
Etape 3 : Modifier les paramètres en question
Quand vous avez toutes ces informations, ou du moins celles qui vous parlent, vous allez pouvoir les modifier.
Pour faire plus simple mais surtout plus efficace même si ça peut vous étonner, on ne va pas chercher à modifier le fond, le contenu, mais la forme.
Pourquoi? Parce que l’inconscient fonctionne en terme de métaphores et de représentations. Prenez les très classiques ange et démon sur chaque épaule, c’est une représentation.
En agissant en terme de métaphores, vous allez parler le langage de votre inconscient. Autant se faire comprendre non? 🙂
Donc si tout à l’heure la voix était forte, reprenez cette phrase, redites-la en baissant le volume et soyez attentif à votre réaction.
Si vous avez spacialisé cette voix en haut à droite de votre tête, vous allez la prendre, vous pouvez même faire le geste avec les mains pour vous aider! et vous allez la changer de place, la mettre juste devant vous par exemple. Là aussi, qu’est-ce qui change dans votre réaction? Posez-vous cette question à chaque fois. Continuez en la déplaçant en bas à gauche pour voir?
Ces manipulations demandent un petit effort d’imagination je vous l’accorde, mais je vous encourage vraiment à vous y appliquer, cette technique est plus puissante qu’elle ne pourrait paraitre 😉
Changez le ton, très important comme je disais : il est amusant de constater qu’on peut dire des horreurs avec un ton complètement décalé, ça fait un tout autre effet! 🙂 C’est vraiment le ton qui va donner l’impact de la phrase. Dites « t’es vraiment un naze » comme vous direz « je t’aime » pour tester!
Revenez rapidement sur l’article « 7 astuces infaillibles pour se lever plus tôt avec l’auto-hypnose » : dire « bon je me lève » mollement vous colle au lit, alors qu’y mettre de l’entrain, aussi artificiel que ce soit, est une solution pour hacker son cerveau 😉
Les mots ne sont que des mots sans l’intention qui va avec.
Donc continuez! Continuez à penser comme ça, continuez de vous saboter mais faites-le sur un ton bienveillant, et notez ce que ça change!
Trouvez votre perruche intérieure
Il y a quelques semaines je suis tombée amoureuse des petites perruches calopsittes, elles peuvent apprendre des chansons et les siffler, c’est vraiment bien mignon et ça me donne beaucoup de joie de les regarder en vidéo.
Ok mais quel rapport? Je vais y venir 😉
Quand j’ai vu ces boucles d’oreilles perruches, je n’ai rien pu faire à part les acheter, ça ne servait à rien de lutter. Je me suis dit qu’en attendant d’en avoir des vraies, je pouvais toujours imaginer que celles-ci me chantaient des petites chansons.
Mais après tout, si elles parlaient?
Si, plutôt que d’avoir un ange et un démon de chaque côté, mon dialogue intérieur était dit par ces petites perruches à travers leurs sifflements?
(dans la vidéo je sous-titre une chanson de perruche avec des reproches envers un bébé :))
Ca ne marche pas du tout. En changeant le personnage qui parle, vous pouvez réellement rendre ridicule ce qui est dit, inapproprié et invalide.
Bon moi j’aime bien les perruches mais vous pourriez vous demander à quel oiseau vous compareriez votre dialogue intérieur. Si je dis « une pie parce que ça jacasse fort », je peux mettre des boucles d’oreille pie et comme elles sont toutes petites, les pies jacassent moins fort (ok j’ai dit ça parce que j’ai des boucles d’oreilles pie)
Alors admettons que vous ne soyez pas très branché oiseaux ou que vous ne portiez pas de boucles d’oreilles (je suis bien obligée de tenir compte de ce genre de personnes…) vous pouvez vous poser la même question avec de la musique : quelle musique représente le mieux votre dialogue intérieur? Du métal, du rap américain, du reggae, de la techno? Si ça ne vous plaît pas, voudriez-vous plutôt l’associer à du classique, du flamenco… de la flûte? 🙂
Conclusion!
Vous avez remarqué qu’effectivement on ne s’occupe pas du tout de ce que dit cette voix : on s’en fiche! On agît seulement sur les paramètres, sur la forme.
En agissant là dessus et en remarquant à chaque fois ce que chaque changement vous fait, vous allez ré-examiner votre rapport à cette voix, qui d’habitude vous empêche d’agir.
Quelle importance lui accordez-vous à présent? Avez-vous toujours envie de l’écouter?
Si ce dialogue intérieur est moins important, vous allez naturellement moins l’écouter, il ne va donc plus vous atteindre et vous êtes libre à ce moment de faire ce qui vous tient à coeur, d’écouter qui vous voulez, de vous dire ce que vous voulez car vous avez maintenant la place pour écouter autre chose, vous pourrez vous focaliser sur autre chose que ce dialogue intérieur qui prend d’habitude toute la place.
Rappelez-vous bien que ce dialogue intérieur est une illusion, fabriquée avec le temps et l’expérience.
Et premièrement vous n’êtes pas vos expérience mais ce que vous décidez d’en faire, deuxième cette illusion n’a de poids que si vous lui en donnez, que si vous êtes d’accord pour qu’elle prenne cette place-là. Donc amusez-vous à alléger ce poids avec les outils que vous avez maintenant, pour réellement changer la forme et encore une fois, pas le fond.
Si vous commencez à vous intéresser au fond, vous allez le faire avec votre conscient, avec votre mental un peu empoisonné par tout ça ; il va trouver plein d’excuses, plein de manières de justifier ces paroles : « et si c’était vrai, si je n’étais vraiment pas capable? », « si j’étais capable ça se saurait j’en serais pas là! », etc. A quoi bon?!
***
Voilà, vous avez de quoi vous amuser! 🙂
On a tous un dialogue intérieur plus ou moins saboteur, mais ce n’est pas toujours ce que l’on remarque en premier chez quelqu’un, donc je vous invite à partager cet article et cette vidéo afin que le maximum de personnes puissent s’en libérer, ce serait dommage de garder ça pour soi non? 😉
Quelle paramètre est le plus fort chez vous, et comment allez-vous le modifier?
A bientôt bisous!
Vous êtes super.
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