Développer des super-pouvoirs, ça peut demander un peu d’énergie, auquel cas la priorité, c’est déjà d’en (re)trouver et la « négativité » peut nous en pomper une bonne partie. Voici quelques manières de la surmonter selon ses diverses formes, ce qui est déjà un super-pouvoir en soi.
1. Être imperméable aux critiques
Mais d’abord et parce que c’est très important, classons celles-ci en deux catégories : les constructives, et destructrices. Même si elles ne sont pas toujours faciles à entendre (tout le monde n’est hélas pas diplomate…), une vérité qui remet en place pour le mieux, ça permet d’avancer et je pense qu’il faut développer sa capacité à les accueillir (= sa capacité à se remettre en question). D’autres, de type « t’es bon à rien », ou « ta soeur au moins elle a réussit », peuvent atteindre votre estime et votre énergie, et ça, ça mène nulle part, ça laisse des traces, bref c’est nul.
Alors on peut imaginer les critiques mal vécues comme des flèches : toutes piquent, mais certaines diffusent une force, d’autres diffusent un poison. La première chose à faire peut être déjà d’identifier quelles flèches diffusent quoi, et de quelle manière. Ensuite on peut trouver plusieurs possibilités :
- laisser les premières diffuser leur force bénéfique à votre évolution, enlever tout de suite celles à poison
- fabriquer un antidote
- mettre en place une bulle de protection sur lesquelles les flèches à poison rebondissent, mais qui laisse rentrer les bonnes
Peut-être êtes vous déjà rempli de flèches empoisonnées : est-ce qu’elles en diffusent encore en continu depuis qu’elles vous ont piqué? Que voulez-vous en faire? Mettez-vous en auto-hypnose (toutes les instructions sont dans le guide à télécharger dans la colonne de droite) pour rendre votre nettoyage plus efficace (ou ce que vous aurez choisi).
A vous de jouer : si l’idée des flèches ne vous parle pas, trouvez votre propre métaphore, que ce soit, pour aller avec le titre, un super manteau imperméable, une énergie qui vous traverse sans s’installer, un truc qui va direct à la poubelle ou dans votre boite spam intérieure… Quand on vous fait une remarque pas sympa, identifiez-la (sans vous offusquer dans l’idéal, le détachement viendra au fur à mesure) et appliquez l’idée que vous avez choisie.
Ca peut paraitre tout bête et ça l’est : prendre conscience de quelque chose et en faire une métaphore, c’est déjà agir dessus. Les métaphores sont le langage de l’inconscient et la solution et l’action viennent plus facilement comme ça.
Inutile de renvoyer vos flèches sur ceux qui vous les ont lancées : peut-être qu’ils le font justement parce qu’ils en ont trop reçu.
2. Inquiétudes, angoisses et pessimisme : sortir de la spirale
S’inquiéter, c’est anticiper le pire. Des fois ça sert, ça permet de passer à l’action, de désamorcer un danger, mais quand ça devient chronique ça peut être dur à vivre. Si on part du principe que nos pensées et nos émotions créent notre réalité, et que tout ce sur quoi on se focalise s’amplifie (vous verrez souvent cette phrase ici!), « s’inquiéter, c’est prier pour ce qu’on ne veut pas », donc si réel objet d’angoisse il y a, vous n’allez que l’alimenter en lui donnant toute votre attention. Sinon, comme c’est le plus fréquemment le cas, vous perdez votre énergie pour rien. Car le plus souvent, tout n’est qu’imagination. Oui, car les personnes qui angoissent facilement ont une grande qualité : leur imagination. Le problème, c’est qu’elles s’en servent à l’envers!
Une cliente m’a dit récemment que ses angoisses lui gâchaient la vie car elle a une « imagination débordante ». Génial! l’hypnose utilisant stratégiquement l’imaginaire, je l’ai aidée à diriger cette capacité dans un sens qui la serve, et la séance a été hyper efficace. Maintenant, à l’inverse des flèches empoisonnées, on ne va pas rejeter une inquiétude mais la transformer.
A vous de jouer :
- identifiez ce qui dépend de vous dans cette situation imaginaire : si vous vous faites du soucis pour un proche ou la fin du monde, que vous n’y pouvez rien, passez au point suivant. Si vous êtes directement concerné, prenez le message en compte et élaborez un plan d’action pour aller à l’opposé de votre inquiétude. Et prenez soin de vous et de votre hygiène de vie, la fatigue et les excitants favorisent aussi ce genre de débordements.
- identifiez l’objet de votre angoisse et inondez-le de lumière, d’amour et de paix. « Mais je ne suis pas un hippie! » On s’en fout, ça marche.
- mettez vos inquiétudes sur papier : vous aurez ainsi un autre regard dessus qui vous permettra de relativiser.
- prenez conscience de vos pensées et à ce moment ressaisissez-vous en vous disant fermement « Ce n’est que mon imagination! »
- décidez que vous penserez à tout cela plus tard.
3. Se concentrer sur le positif
J’aime bien la légende des deux loups pour ça :
Un vieil indien explique à son petit fils que chacun de nous a en lui deux loups qui se livrent bataille.
Le premier loup représente la sérénité, l’amour et la gentillesse.
Le deuxième loup représente la peur, l’avidité et la haine.
« Lequel des deux loups gagne? » dit l’enfant.
« Celui que l’on nourrit. »
Lors de séances en cabinet, j’aime beaucoup faire discuter les deux loups de la personne ensemble (en sortant du gentil et du méchant, par exemple en faisant discuter une partie de soi qui veut changer avec celle qui veut pas). Par contre je pense que c’est vraiment mieux de le faire accompagné par un praticien.
(Dan Millman est l’auteur de l’excellent « Le Guerrier Pacifique », soit dit en passant)
4. Surmonter la négativité d’une tierce personne
Que quelqu’un fasse une dépression, ait eu un passé difficile, ait perdu l’espoir, manque de vision, d’estime, de sécurité… Il y a plein de raisons pour qu’une personne s’exprime par le négatif. Certains veulent s’en sortir mais ont des difficultés, d’autres pensent qu’il leur est impossible d’aller mieux… Chacun mérite soutien et ça commence par ne pas juger son comportement et sa raison. Maintenant, il y a aussi des gens qui ne veulent pas changer, soit parce qu’ils sont dans le déni, soit parce que c’est la manière qu’ils ont trouvé pour qu’on leur porte de l’attention, soit autre chose. Ca ne se juge pas non plus. Offrir à une personne négative des possibilités d’aide fait bien sûr partie des bases mais dans certains cas, avoir un proche plaintif, qui tourne en boucle, qui prend tout mal, ou qui ne voit pas de problème, ça peut devenir compliqué à supporter au quotidien avec patience et positivisme.
Se préserver pour faire passer son bien-être en premier n’est pas égoïste : il va de soi que plus vous aurez de l’énergie, plus vous pourrez la distribuer. Alors comment se préserver dans ce genre de situation?
A vous de jouer :
- N’alimentez pas le discours négatif : abrégez la conversation poliment.
- Gardez à l’esprit qu’une personne changera d’elle-même quand ce sera le bon moment pour elle, quand elle l’aura choisi, consciemment ou pas. N’essayez pas de changer quelqu’un.
- Si vos échanges ne mènent personne nulle part, évitez cette personne autant que possible, voire stoppez cette relation.
- Si vous ne souhaitez/pouvez pas stopper cette relation, changez alors votre rapport à la personne, par exemple en écrivant chaque jour dans un carnet au moins une chose que vous aimez chez elle. Ca peut paraitre challenge quand on est à bout de patience et de tolérance, mais même si c’est tiré par les cheveux au début ça vous met petit à petit dans une autre dynamique.
- Là encore, comme au début de cet article, identifiez la manière donc cette négativité peut vous atteindre et trouvez la métaphore-solution appropriée.
- Et re-là -encore, envoyer paix amour et lumière ne fera de mal à personne 😉
5. Eteindre la télé
C’est tout. 🙂
Non sans déconner, qui défend la qualité des journaux télévisés? Pour peu que vous preniez un fait à coeur, vous n’avez aucun pouvoir d’action sur ce que vous regardez passivement, c’est à dire la plupart du temps un flot d’informations de mauvaise qualité mises en forme de manière « un temps soit peu » manipulatrice. On pourrait en parler des heures mais faites-vous ce cadeau d’utiliser votre temps à quelque chose qui vous profite réellement, à la suite duquel vous vous sentez un peu grandi et vous donnera meilleurs sujets de conversation à votre pause dej que misère humaine et faits divers sordides. Et si comprendre le monde dans lequel vous vivez vous tient à coeur, vous faites sûrement partie de ceux qui ont scrupuleusement choisit leurs sources, développé leur esprit critique etc. 🙂
Et vous, comment gérez vous la négativité du quotidien?
Partagez vos tips dans les commentaires, et si un sujet qui vous aurait fait plaisir n’a pas été développé dans cet article, réclamez-le 🙂
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[…] #2 Comment gérer la négativité du quotidien ? […]
super article!
la citation avec le chef indien et les deux loups est bien illustrée et très encourageante! merci!
Pour moi, la négativité de mon quotidien vient surtout de mes collègues qui passent leur temps à se plaindre ou à voir les choses en noir. Et à la longue, alors que je ne suis pas d’accord avec eux, j’absorbe un peu de leur négativité. A part mettre mes écouteurs pour ne plus les entendre (ce que je fais déjà beaucoup), je ne sais pas comment y remédier…