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Dans le dernier article « Mon avis sur la loi de l’attraction« , je vous disais que l’auto-suggestion et la visualisation ne servaient pas à grand chose. Ces deux pratiques font partie de ce qu’on appelle plus globalement la pensée positive, qui s’adresse aux gens qui ne le sont pas, positifs.
Cette démarche consiste à se répéter des phrases positives quand ça ne va pas, pour se reconditionner et aller mieux. L’idée à de quoi séduire, mais comme la version grand public de la loi de l’attraction, on en déchante vite.
Aujourd’hui je voulais donc revenir plus précisément sur ce principe de pensée positive. En dehors de la loi de l’attraction, il existe plein de livres vendeurs d’espoir… qui le tuent plus qu’autre chose.
Mais d’abord…
PENSÉE positive // PSYCHOLOGIE positive
Oui parce que les deux sont souvent confondues et n’ont pourtant pas du tout les mêmes bases.
On dira que la différence est que la première n’est pas scientifiquement prouvée et la deuxième si. Soit, très bien.
Perso je ne mets pas plus que ça la science en position d’autorité, je pense qu’elle prouvé plein de choses mais qu’elle a un train de retard sur certaines expériences qui sont pourtant concrètes.
En tout cas, pour aujourd’hui, l’expérience est là : l’une ne marche pas et l’autre si.
La pensée positive se repose sur le pouvoir de la pensée.
La psychologie positive s’appuie sur l’étude des facteurs qui permettent à l’humain de s’épanouir et l’entrainement du mental.
Le bonheur, ça se cultive, mais avec plus de stratégie que de se répéter des phrases!
Si vous n’êtes pas d’accord, c’est parce que vous ne les avez pas apprises 🙂
Pourquoi la pensée positive ne marche pas
Les gens qui vont bien s’en foutent alors on va parler pour ceux qui vont mal, ce sont eux qui se tournent vers ce genre de solution, disons-le, un peu magique (high five!)
Une solution consciente et superficielle
Se répéter des affirmations pour que ça aille mieux, c’est premièrement renier ou fuir ce que vous êtes en train de vivre. Oh nan! Un truc négatif! J’en veux pas, c’est désagréable, virez-moi ça je veux me sentir bien!
Votre vie est faite de TOUTES sortes d’expériences. Vous ne pouvez PAS n’en vivre que des super tout le temps, si vous n’acceptez pas ça, vous vous mettez des bâtons dans les roues, vous construisez vous-même vos résistances.
Quand vous êtes dans un embouteillage, c’est chiant, vous râlez, mais ça ne sert absolument à rien de klaxonner et d’engueuler les gens, ça ne change rien, et vous n’allez pas rester dans cet embouteillage toute votre vie alors qu’avez vous à faire à part d’accepter le fait d’être dans un embouteillage? Eh ben rien.
Dans votre vie c’est pareil, des fois le trafic est fluide, des fois non, sauf que c’est vous qui créez le bouchon en fait.
Une émotion dure 1 minute 30, au delà de ça on l’entretient. Ouais je sais, moi aussi j’ai du travail avant d’en arriver là. C’est possible. Je connais quelqu’un qui le fait, moi ça me suffit pour me motiver 🙂 C’est à peu près toujours une question d’égo blessé.
Bref, se répéter des affirmations, ça met un pansement, c’est tout, et comme les comprimés et l’alcool, ça ne résoud rien.
On verra tout à l’heure que toutes les solutions conscientes ne sont pas à jeter ; simplement, pourquoi affirmations et visualisations ne marchent pas, sans doute parce que votre inconscient a un autre avis sur la question et que vous êtes en train d’ignorer cette piste-là. Vous êtes en train d’essayer de le convaincre (et sans arguments :)) de quelque chose avec lequel il n’est pas d’accord. Vous ne croyez pas une seconde à ce que vous dites, au fond.
C’est votre inconscient qui génère vos émotions, c’est avec lui qu’il faut dealer, et vos phrases de bonheur non seulement il ne les reçoit pas, mais quand bien même vous les diriez en auto-hypnose pour les lui adresser plus directement ; il s’en fout. Ca ne sert donc à rien de s’acharner à lui répéter des phrases de bonheur.
Une mauvaise solution adressée au mauvais public
Mauvaise solution parce que, comme on vient de le voir, l’intention a beau être louable, on ne va pas bien loin avec, mauvais public parce que les gens souhaitant l’utiliser sont dans une période où ça ne va pas fort, et donc fragilisés ou en tout cas vulnérables à ce moment. Une fausse bonne solution quand l’attente de ce genre de personne est si forte, aïe.
Le bonheur ça se cultive = le bonheur ça demande quelques efforts et donc un minimum d’énergie (et tous les jours, soit dit en passant)
Ici, vous mobilisez votre énergie avec un truc qui ne marche pas, donc vous la perdez. Perdre son énergie, c’est fatigant mais surtout pénible et ça génère de la frustration : quoi, mais ça a pas l’air si sorcier pourquoi j’y arrive pas?!
Selon les gens, certains vont remettre en question la méthode, certains vont se remettre en questions eux-mêmes et finalement ces efforts infructueux ne font qu’alimenter la situation d’un sentiment d’échec et de dévalorisation, en nourrissant aussi l’impatience.
Les personnes manquant d’estime d’elle-même, c’est à dire beaucoup même à des degrés différents, vont donc s’attribuer cet échec et se trouver encore plus nulles! Bim on enfonce encore un peu le clou!
Alors qu’est-ce qu’on fait?
La thérapie avec quelqu’un
Quand ça ne va pas, faites-vous le cadeau d’aller voir quelqu’un plutôt que galérer tout seul dans votre coin. Vous gagnerez du temps, vraiment. Trouvez un praticien en thérapie brève près de chez vous (qui fait de l’hypnose, de la kinésio, de la PNL, de l’EFT, des constellations familiales, etc…), quelques séances vous aideront à remonter la pente et dépasser vos difficultés actuelles.
Je sais que cette démarche de demander de l’aide est difficile pour certains pour diverses raisons, mais TOUT LE MONDE a des failles. Allez-y ça vous fera du bien.
La thérapie tout seul
A faire pour moi en parallèle, je parle ici essentiellement de méditation (O-BLI-GA-TOIRE! :)) et d’auto-hypnose. Vous pouvez apprendre et pratiquer l’EFT seul aussi.
Petite séance d’auto-hypnose à faire chez soi :
1. Entrez dans un état d’hypnose, même léger, à l’aide de mon guide d’apprentissage rapide à télécharger en bas de page (c’est archi gratuit!)
2. Les affirmations et les visualisations peuvent aider à condition d’être judicieusement choisies, je vous en propose quatre :
– visualisez un flot d’énergie qui vous traverse, pendant quelques minutes, de la matière et de la couleur qui vous correspond, qui peut symboliser le flot de la vie, vos émotions, ce qui vous semble le plus juste pour vous.
– visualisez une douche, ou un liquide, qui vous nettoie de ce qui n’est plus nécessaire chez vous (ne mentionnez rien, gardez juste cette intention), un truc qui purifie quoi
– faites circuler une boule de lumière de haut en bas, lentement à travers vous
– visualisez-vous dans une grande enveloppe de lumière : vous pouvez commencer avec une petite lumière au milieu de la poitrine et la faire grandir à chaque respiration
Vous pouvez vous faire les affirmations suivantes :
– je laisse circuler tout ce qui demande à circuler
– j’accueille toutes les expériences dans ma vie, avec leurs richesses et leurs apprentissages
– je m’ouvre à ce qu’il y a de meilleur pour mon évolution personnelle
– je remercie la vie pour toutes les occasions qui me sont données de progresser et d’être meilleur
– je transforme tout ce qui m’arrive en opportunité
– j’écoute mon ressenti en m’orientant vers les solutions
– je choisis d’avoir confiance en moi et en la vie
Pratiquez ça autant de fois que ça vous fait du bien!
WARNING : Si vous avez été séduit par le côté magique de la pensée positive, ne vous tournez pas vers l’hypnose parce que ça vous a l’air magique, vous déplacez le problème et le résultat sur vos attentes sera le même : il n’y a rien de magique, ça prendra le temps que ça prendra et vous allez devoir bosser, point. Désolée-pas-désolée, je ne suis pas là pour vous arnaquer 🙂
***
Comme je le dis souvent, le carnet de gratitude et d’expériences positives à remplir chaque jour (solution consciente) est essentiel pour retrouver le chemin le plus agréable, c’est pas moi qui le dit c’est la SCIEEEENCE! 😉 En faisant ça, en prenant cette habitude, cette attention vers les éléments positifs de votre vie va petit à petit rentrer dans votre inconscient qui fera automatiquement plus attention à encore d’autres éléments positifs. Comme ça va changer votre expérience, ça va changer quelques unes de vos croyances, donc quelques unes de vos actions, etc.
Plus que vos pensées ce sont vos croyances qu’il faut modifier, et développer votre foi.
Je ne dis pas que la pensée positive est à jeter, c’est toujours bien d’avoir un petit remontant et des sources d’inspirations. Mais laissez tomber l’idée que ça suffit.
Vous êtes responsable de vos expériences, votre bonheur ne tient qu’à vous, je sais que c’est chiant d’entendre ça quand ça ne va pas mais.. c’est vrai.
Les deux premières étapes du bonheur? Le décider, et s’y intéresser. Troisième : se bouger les fesses.
Quel est votre rapport à la pensée positive, et à la psychologie positive?
Je vous rappelle que vous pouvez télécharger le pack d’apprentissage de l’auto-hypnose juste en dessous, c’est bien plus simple que ça en a l’air et ça vous facilitera la vie 🙂
Bisous-bisous!
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Je ne suis pas totalement d’accord avec l’article. La pensée positive a très bien marché avec moi 🙂 j’avais tendance à être assez pessimiste dans le passé et c’est mes mauvaises pensées qui me traînaient dans un état de déprime et d’angoisses.
Je me suis torturé pendant des années à chercher toutes les manières possibles d’être enfin en paix avec moi même, j’ai épluché toutes sortes de théories sur le bonheur qui avaient l’air compliqué et interminables a mettre en pratique, j’ai vu divers psy aussi, qui m’embrouillaient plus qu’autre chose, et puis il y a trois ans j’ai eu un déclic : l’interminable liste de mes angoisses et mon pessimisme, mon manque de confiance en moi, tout ça ne venait pas de ce que je vivais (objectivement ma vie n’était pas mal) mais de ma manière de me voir le monde, ma manière de voir la vie, et les épreuves à traverser. Depuis 3 ans grâce aux pensées positives j’ai adopté un point de vue radicalement différent, et aujourd’hui je suis complètement heureux 🙂 et petit bonus : mes problèmes de sommeil ont disparu en même temps.
Bref c’est simplement un avis personnel pour dire que pour certaines personne la pensée positive c’est ce qui fonctionne 🙂
Moi je dis oui à la pensée négative. Oui oui vous m’avez bien lu….
J’ai l’impression d’avoir l’esprit sauvage tant la pression du bonheur est accablante !
Le mal-être se traduit de mille et une façon, faisant se développer des maux à n’en plus finir. J’ai donc remarqué une chose à ce propos : on le diabolise vraiment ce pauvre mal-être. Et je ne le supporte plus. J’entends et lis souvent qu’il faut s’en débarrasser, se guérir. Je trouve cela assez réducteur, voir carrément violent. Les gens en parlent comme d’une tare qu’il faut impérativement éradiquer. Tout le monde souhaite s’en défaire et j’ai l’intuition que le problème est justement là.
On dit que la société d’aujourd’hui engendre ce mal-être et c’est certainement vrai. Sans se déresponsabiliser, il faut admettre qu’il y a une pression ambiante avec “toutes ces voix” qui nous dictent sans cesse qu’on doit être au top à tous les niveaux. Mais voilà… cette satanée mentalité se répercute également sur notre désir de bien-être. J’observe souvent des diatribes (un peu fort je sais) du genre : “rester positif”, “lutter contre”, “vaincre”, comme si ce n’était pas naturel de se sentir profondément éprouvé ? Quand je suis à la recherche de conseils ressemblant davantage à des consignes je n’ai franchement pas envie de faire l’effort. Ou plutôt de me forcer. Se forcer et faire l’effort comportent une nuance importante je crois. Je suis d’avis qu’il faut poursuivre sa vie malgré une avancée difficile, car notre existence est légitime. Mais cette fichue pression… C’est d’ailleurs à cause de ce genre d’influence, ce “positivisme atmosphérique” que je me sens souvent plus bas que terre. Dés qu’on s’évertue à tout faire pour être heureux, émerge une sorte de superstition qui nous pousse à croire que le sort sera conjuré si on applique à la lettre ce qu’on nous dit de faire. Cette course au bonheur à tout prix est aberrante non ?
Finalement la peur de ne jamais s’en sortir s’accroît. Vous avez des personnes qui recherchent désespérément des solutions et d’autres qui en proposent expressément. Puis obtenir des résultats devient une priorité absolue. S’extraire du mal-être qui nous ronge devient une guerre. S’extraire… alors oui on peut au moins essayer. Disons plutôt apprendre à vivre avec et constater quelques bénéfices. Nos souffrances ont la possibilité de se voir soulagées avec une aide extérieure ou des activités régénératrices. Néanmoins, encore une fois, la pression intervient déjà à ce stade. Je parle en mon nom évidemment, parce que mes tourments commencent ici.
Les dites solutions peuvent très vite se révéler être un véritable casse-tête. Bah moi je tire la gueule à sujet. Ce qui marche pour les uns ne marche pas forcément pour les autres. C’est oppressant, culpabilisant, angoissant cette avidité à trouver le truc qui fonctionne. Rien que le terme “chercher des astuces” sonne comme une idée de contourner le mal-être, de lui tourner le dos. Il n’est pas question de s’en contenter (et quand bien même c’est le cas qu’est-ce que cela peut bien faire ?) pourtant dire que le “négatif” existe n’est pas un blasphème . On ne peut décemment pas renier cette part de nous-même. Je sais qu’il est très dur de vivre avec cela, c’est mon quotidien. Mais c’est d’autant plus difficile lorsqu’on s’ordonne de s’en débarrasser par tous les moyens comme s’il s’agissait de quelque chose de maléfique ! Il faudrait déjà dé-diaboliser tout ça avant de désirer le bonheur. Là je trouve qu’on se sent déjà mieux. Parce qu’à trop vouloir se sentir apaiser, à vouloir trop bien faire, on s’enfonce. Vous vous horrifiez à l’idée de ne pas y parvenir en pensant vous planter.
Lorsque je m’attarde par exemple sur des exercices tels que “contrôler sa respiration”, “contrôler ses crises d’angoisse” ou pire “faire disparaître définitivement…”, de suite j’ai le bourdon. Contrôler contrôler contrôler ! J’ai horreur de ce mot. C’est justement parce qu’on est en plein dedans, dans le contrôle, qu’on se sent en détresse. Maîtriser coûte que coûte ce n’est pas vivre mieux, c’est se sentir étouffer, renier, refouler. Selon moi sombrer ne veut pas dire ne plus pouvoir se relever. Sombrer c’est stagné à la surface sans se demander quelle est la profondeur de son âme.
J’ai la sensation qu’on nous prive du droit d’être malheureux alors qu’il est fondamental. Tout semble bon à être anéanti. Le bonheur n’est pas anormal que je sache ? Dans ce cas pourquoi la souffrance le serait ? C’est une émotion pure elle n’a rien de malsaine ! Il est d’ailleurs vrai qu’on ne se donne pas le temps de faire face. Nous n’avons plus la patience de souffrir si j’ose dire. J’aimerais moi aussi me sentir plus soulagé mais au dépend de quoi ? J’ai peur de sacrifier des infos importantes que tente de m’envoyer tous mes “symptômes”. Évidemment nous passons par des états effrayants, seulement je ne peux m’empêcher de penser qu’ils cherchent à établir un contact pour nous signifier quelque chose d’important. Et beaucoup de méthodes proposées me donnent cette sensation de répression. Faire ceci, faire cela, faire comme ça… blablabla. Je comprends tout à fait qu’on veuille aller mieux, moi-même j’y aspire. Sauf que j’en ai carrément ma claque d’avoir une épée de Damoclès au dessus de moi. Marche ou crève c’est ça ?
Les ténèbres sont capables d’être la lumière, sauf que nous l’ignorons. Le mal-être… on en a besoin car il est un rappel à nos besoins justement. Il nous révèle l’essentiel donc je ne vois pas l’utilité de s’en débarrasser. Je ne pense pas que tout irait mieux sans lui. C’est presque aliénant de penser “je prends la pilule de bonheur si elle existe”. L’absence de mal-être serait inhumain ! En voyant les choses ainsi je m’aperçois que je m’aime plus que ce que je pense.
Bonjour, merci pour ce partage.
Résoudre un problème commence en effet par l’accepter, par s’accepter comme on est avec ça, ce qui fait le plus souvent défaut et revient à mettre des coups d’épée dans l’eau sinon.
Mais nous voulons à tout prix fuir ce qui est désagréable alors que c’est justement en le vivant pleinement que cela pourra changer.
Dommage que tous ces manuels soient écrit à l’envers, cette injonction au bien-être est contre nature…!
Je me sent un peu perdu après avoir lu cet article … J’avoue qu’en ce moment je misais tout sur la pensée positive, et je ne sais plus quoi penser maintenant, je trouve le développement personnel tellement compliqué 🙁
Mon problème est que je suis anxieux par nature, j’ai souvent peur et j’imagine toujours le pire. J’ai une faible estime de moi, mais ça s’améliore quand même pas mal depuis quelques temps. En fait j’ai souvent la sensation de ne pas être à la hauteur, que les choses ne marcheront pas, et jusqu’à il y a peu de temps j’avais même peur des gens, des nouvelles rencontres (parce que je craignais de tomber sur des gens qui allaient me blesser). Je précise que je souffrait de phobies sociales à ce moment là.
Et puis il y a peu de temps ma vie a commencée à changer positivement. J’ai lu un livre, qui expliquait entre autres que la manière dont on vit les événements dépend de notre façons de les voir, notre état d’esprit (ou nos croyances) plutôt que de la difficulté de ces événements (ce qui explique par exemple que certaines personnes soient toujours en état mal être/ de peur alors que leur vie semble assez bien, tandis que d’autres semblent déborder de positivité et de bien être alors qu’ils sont dans des situations plus précaires).
En lisant ça je me suis rendu compte que : si j’avais « peur » des gens c’est parce que j’avais une croyance erronée qui me poussait à penser qu’ils allaient forcément me blesser. Je voyais tous les gens comme dangereux pour moi, par défaut.
J’ai aussi réalisé que j’avais une fausse croyance me faisant penser que j’étais inférieur aux autres, et que c’est pour cette raison que je me sentais toujours en échec. Je partais déjà défaitiste, donc mon comportement inconscient me poussait à échouer. Je me sentais pas intéressant face aux gens, donc mon comportement inconscient me poussait à envoyer effectivement des « signaux » aux autres qui allaient dans ce sens, voila pourquoi je me retrouvait au final seul ….
Quand j’ai eu ce petit « déclic » je me suis dit que si ma manière de voir les choses me rendait malheureux il était temps d’en changer. Disons que je me suis surtout rendu compte que si c’était des fausses croyances qui me poussaient à être dans cet état ça voulait aussi dire que c’était subjectif, penser le monde dangereux, imaginer le pire, imaginer que je suis moins bien que les autres, j’ai réalisé que tout ça c’était faux, que c’était simplement un mauvais conditionnement de ma vision du monde, et que je n’était pas obligé de continuer à croire tout ça, alors que d’autres croyances pourraient me rendre plus heureux (je sais pas si je suis très clair ^^)
Ce changement d’état d’esprit à eu lieu l’année dernière, j’ai commencé à sortir dans la rue en m’obligeant à, ne plus regarder le sol, en me répétant « Souviens toi, tu as peur des gens parce que tu as une fausse croyance, tout va bien, cette croyance est fausse, le monde est beau et les gens sont là pour enrichir ta vie ». Je me répétais cette phrase à chaque fois que je me sentais stréssé en public, et ça a marché.
J’ai alors compris que mon stress social était provoqué par moi même. J’ai appliqué le même principe concernant mes autres sources d’angoisse (pour faire simple je me suis mis à croire que mes phobies/ sentiments pessimistes étaient en partie dues à des fausses croyances et que le bonheur ne dépend pas des choses qu’on vit, mais de la manière dont on les vit intérieurement).
En lisant cet article je me sent perdu, j’ai l’impression que c’est la pensée positive qui m’a aidé mais est-ce que je me trompait ?
Si l’auteur passe par là, j’aimerai bien avoir son point de vue sur mon témoignage, car je me sent un peu découragé.
Peut être aussi que je confond la pensée positive avec la psychologie positive, j’avoue ne pas faire la différence.
J’ai beaucoup avancé ces derniers mois, je me suit subitement ouvert au monde, j’ai repris mes études, je me suis aussi inscrit dans une école de piano (un rêve que je n’osait pas accomplir auparavant), j’ai noué de nouvelles relations, je suis ouvert aux gens, et j’ai même entamé une relation amoureuse qui m’épanouit.
Je pense que le développement personnel y est pour beaucoup, mais je me sent perdu face à toutes les méthodes, les avis qui divergent et qui se contredisent, je m’y perd en essayant de savoir ce qui fonctionne ou non, et parfois je suis carrément tenté d’arrêter tout ça, juste pour ne plus me prendre la tête à ne pas savoir vers quoi me diriger, quels livres lire et appliquer, etc …
Je pense que cela m’aiderait à mieux comprendre si l’auteur de cet article voulait bien avoir la gentillesse de me répondre, concernant mon témoignage:
– Ma nouvelle façon de voir les choses est-elle erronée ?
– Qu’est-ce qui m’a fait aller mieux selon vous si ce n’est pas la pensée positive ?
Je vais bien mieux que l’année dernière, mais je continue à me sentir parfois trop pessimiste, à m’inquiéter un peu trop, j’ai parfois eu certaines maladies (assez sérieuses) déclenchées par le stress et j’aimerai que ça n’arrive plus.
J’ai envie de mieux m’investir dans le développement personnel mais comme je l’ai dit je me sent perdu et je ne sait pas par ou commencer, ça me semble compliqué.
J’ai 25 ans, et pour la première fois de ma vie j’ose enfin avancer, espérer, je réussi enfin à me concentrer sur le positif, à croire au bonheur, croire que tout est possible etc …
Pour moi la prochaine étape est de me débarrasser de mon stress, (qui ne me bloque plus, j’arrive enfin à lui dit « ta gueule » et à avancer, c’est une grosse victoire mais j’aimerai qu’il parte enfin).
Bref je trouve que ça serait dommage d’abandonner mes progrès maintenant que je commence enfin à me sentir heureux, mais après avoir lu cet article (que j’ai peut être mal compris) je ne sais plus quoi croire, vers quoi me tourner en matière de développement personnel :/
Je vous remercie d’avoir pris le temps de lire mon commentaire.
Avez-vous vraiment besoin de mon avis pour valider les fondements de votre expérience ?
Si je vous dis que la pensée positive ne marche pas, vous annulez vos progrès ?
Ouf, enfin un article qui met le doigt sur quelque chose qui me chiffonnait carrément dans certains articles et livres de développement personnel. J’ai passé environ 2 ans à voir les choses comme ça et cela m’a aidé, un temps. Je me suis rendue compte que je mettais une couche de vernis sur mes soucis. Je crois que j’ai eu besoin de cela, de cette méthode là pour sortir de l’eau et voir les choses autrement. Une fois cela fait, je me suis rendue compte que je pouvais plus continuer à nier les côtés négatifs des expériences et j’ai pu me remettre à explorer mes soucis… Je sais pas si c’est clair. Je crois que ça peut effectivement aider mais même durant ces 2 ans de pensée positive, j’avais une certaine tendance à culpabiliser, à me flageller intérieurement quand je ne voyais pas le positif partout, tout le temps, en moi comme chez les autres et je pense que cette injonction à la bienveillance et la positivité actée superficiellement fonctionne pas du tout, c’est même horrible parfois pour moi d’être en contact avec des personnes comme ça. C’est comme si ça me coupait d’une partie de l’expérience. Je suis très très très très très très très loin des 1m30 pour vivre l’émotion. Mais avoir fait consciemment ce travail qui consiste à me remettre dans l’émotion, la vivre et choisir ensuite de heu, je sais pas comment dire, ranger dans un tiroir une expérience douloureuse, j’ai remarqué que ça marchait vraiment. Genre. Vraiment. C’est une chose de le lire durant des années dans des livres mais quand on le vit et qu’on a conscience qu’on le vit, c’est hyper chouette et étonnant. Bref, j’apprécie votre blog, j’aime bien le côté un peu brut de décoffrage et le fait que vous nous ménagiez pas et ne disiez pas à tout bout de chant « si moi je l’ai fait, vous pouvez le faire » surtout parce que vous expliquez exactement point par point le pourquoi et le comment et que c’est pas du chiqué ! Bref, merci 🙂
Entre l’article et les commentaires, je crois que nous sommes tous plus ou moins sur la même longueur d’ondes. Croire que tout est parfait et que tout va bien est illusoire. On ne peut pas ignorer quand ça ne va pas et il est primordial d’accepter et de vivre ses émotions désagréables. Je pense que l’avantage de la pensée positive ou psychologie positive, c’est de ne pas rester enfermé dans un état qui nous dessert. Par exemple se plaindre de tout et de rien, penser que rien ne va jamais, critiquer les autres… Comme j’aime beaucoup le dire tout est une question d’équilibre.
Un dernier mot, si nous avons des pensées « négatives », se répéter une pensée « positive » pour en changer ne va pas franchement marcher. Le cerveau n’est pas capable d’envisager une nouvelle pensée à l’opposé de l’actuelle (dissonance cognitive), du coup on peut lui proposer une pensée neutre/intermédiaire dans un premier temps (ou moins « négative »), avant de faire évoluer sa pensée vers une « positive ».
Bonjour,
Je tombe sur votre site et je le trouve super ! Merci pour tous vos conseils concernant les émotions, c’est vrai vous avez raison. Moi j’ai essayé plusieurs méthodes jusqu’au jour ou j’ai fait un coaching avec un coach super sympa qui m’a aidée à ouvrir les yeux sur la beauté de ma vie et à acceuillir mes émotions. Avant je voyais toujours tout en noir mais je ne m’en rendais pas compte. Mes amies me le disait mais je ne faisais pas attention à ça. Et puis, j’avais l’impression que rien n’allait. J’ai décidé de changer, j’en avais vraiment marre de voir les autres tout réussir et moi rester derrière. Je me sentais nulle pour tout. Je ne sais pas si je peux dire son nom ici mais c’est nicolas ( son site c’est nettour.fr ) qui m’a fait beaucoup avancer, je l’ai remercié car j’ai pu changer de travail alors que j’avais trop peur de bouger et maintenant j’ai un super boulot dans lequel je m’éclate. Grâce à des gens comme vous, on peut progresser dans la vie. Je conseille votre site à d’autres amies aussi car cela pourra les aider. Merci Camille
Bonjour Gaëlle, merci pour cet article.
En ce qui vous concerne, avez vous essayé les affirmations positives ? Je le fais depuis 2 jours et les résultats sont là, pour ma part, mais du coup ça fait flipper car on change et ça brise des blocages internes qui ont certainement une raison d’être… Voilà quelle est votre expérience ? Merci pr votre réponse.
Camille
Bonjour madame,
la loi de l attraction et l’art de la pensée positive, se demontre peu à peu avec la physique quantique.
Cette thérapie a permis à des personnes profondément dépressives et suicidaire d’en sortir, chose que la psychologie n’a pas réussi à faire.
Ce n’est pas l’ennemi mais le collègue de la psychologie.
Cordialement